mercredi 15 octobre 2008

Lettre d'un être (1/1)

Je t’ai vu pleurer, bien plus que l’on aurait pu le croire pouvoir. Alors, reste là, là où je ne suis pas.
Tu m’as effrayée et je suis partie, dans le coin du monde où je ne suis rien. Toi, restes là-bas, c’est mieux, ainsi.
Sur les gouttes je vois briller la flamme comme un éclat de rire, brisé, d’un coup contre la terre. Il pleut, il soleil aussi.
Appuyée dans le coin du monde, j’observe tout cela, perplexe, défaite, défunte en fait.

Est-ce que tu pleurs encore, ou souris-tu maintenant ? Pleus-tu, soleils-tu ? Ils ne me disent rien, eux. Ils me confondent.
Je t’écris, sous la lumière écrue. Qu’importe si ma chair est crue il n’est jamais trop tort. Et puis, le mal est fait. Tout ira bien...
Un oiseau passe. Il rit ! Il rit ! Vision fugitive.

Inspiré par l'écoute de Keren Ann.

2 commentaires:

Idris a dit…

Tu sais que j'ai réelement l'impression de t'entendre parler?!!

Alexis ROBIN a dit…

Je sais pas trop comment le prendre :D . J'ai un discours si surréaliste que celui-là pour toi au quotidien?