lundi 6 septembre 2010

Le klaxon en ville, un vecteur de confort.

Commandé par la très sérieuse université de Berkeley en Californie et tout à l'encontre des idées reçues, une étude Américaine démontre que l'utilisation du klaxon dans des agglomérations à la circulation très dense, permet de bénéficier d'un confort de vie jusqu'à lors insoupçonné.

Un temps discuté au parlement européen, l'abrogation de la suppression de cet outil d'avertissement sonore n'est plus du tout au goût du jour, depuis qu'une étude Américaine a révélé de multiples avantages apportés par le fait de klaxonner régulièrement.
En effet, c'est d'abord le Dr. Terence Smith, consultant en problématologie et diplômé de Harvard, qui a constaté qu'un sujet bloqué en moyenne trois heures par jour dans les embouteillages, trouvait bien plus de ressources pour garder son calme, qu'un automobiliste silencieux mais alors frustré. Ainsi, en restant enfoncé environ trente-quatre secondes par heure sur son klaxon, le conducteur se défait d'une rage qu'il ne perçoit pas forcément mais qui lui procure une sensation de satisfaction sitôt que la note presque musicale, s'échappe de sa voiture. Smith travaillerait actuellement sur une étude corrélative tendant à prouver que les plus gros utilisateurs de klaxon divorceraient sensiblement moins.
De plus, pour l'illustre scientifique Oward Stevenson qui étudie depuis une cinquantaine d'année les espaces urbains et leurs mutations, il est faux de véhiculer l'idée qu'il ne sert à rien de klaxonner, "ça n'fait pas avancer plus vite". Au contraire. Chacune des voitures pressées par un klaxon avancent à peu près 0,34 secondes plus rapidement que si elle n'avait pas été averties que la circulation est trop lente. Ce chiffre, répercuté sur une cinquantaine de véhicules, contribue à diminuer le temps de trajet et "plus le ralentissement est conséquent en nombre, meilleur est le résultat" confit Stevenson.

Suite à cette annonce, les réactions des constructeurs automobiles n'ont pas tardé à se faire entendre et la marque Mercedes-Benz à d'ores et déjà prévu d'équiper ses modèles Classe A et Classe C d'un second klaxon. "A l'avenir, nous pourrions même envisager d'en proposer un troisième si l'opération était concluante" affirme un dirigeant du groupe Allemand pour Mercedes-Benz France. De son côté, PSA Peugeot Citroën préfère se placer sur la stratégie du décibel:
"Aujourd'hui, un klaxon de voiture c'est à peu près 90DB. Plutôt que de miser sur une multiplication inutile par automobile, nous préférons augmenter la puissance sonore d'un seul klaxon. Les ingénieurs de PSA réfléchissent au nombre juste. Peut-être allons nous passer à du 130 décibels." Chez Renault, la question est déjà tranchée, l'utilisateur aura un curseur pour faire varier de 100 à 150 décibels nous informe laconiquement la direction.
Les analystes boursiers commentent et notent favorablement cette dynamique prochaine qui semble se profiler sur le marché du klaxon, profitant aux constructeurs automobiles, qui voient tous ou presque leur titre déjà remonter. Plus étonnant encore et fidèle à une réputation de précurseur, le groupe de musique Britannique Coldplay prévoit de sortir d'ici quelques mois un EP, constitué de chansons uniquement jouées au klaxon. "C'est un projet très excitant; les possibilités sont immenses et nous avons hâte d'avoir un premier retour du public. Ecouter ce mini album, ce sera un peu comme marcher près du périphérique vers dix-huit heures, ce sera génial" confit Chris Martin.

Inspiré par Scientists of America

1 commentaire:

Ulu Elsomalien a dit…

Si j'avais su que ton blog était si drôle, j'aurais surmonté mon dégout de Bioman... euh Biolaid... euh Biolay.